Exposition Tours 1500

mes différents articles autour de cette exposition Tours 1500 capitale des arts du musée des Beaux Arts de Tours

présentation:
exposition-tours 1500 capitale des arts
 exposition-tours-1500

détails autour des œuvres et artistes exposés  : 
jean bourdichon tours 1500

 bethsabee au bain

 michel colombe

Vierge à l'enfant Tours 1500

 

TOURS 1500, capitale des Arts 17 mars – 17 juin 2012


   pour vous signaler la parution d'un numéro spécial consacré à cette exposition :
 


Dossier de l'Art n° 193  Tours 1500 capitale des arts
N° 193 - Février 2012 - ISSN : 1161-3122

Description du numéro Dossier de l'Art n° 193

Au tournant des XVe et XVIe siècles, la ville de Tours est à la fois capitale politique et capitale de l’industrie du luxe du royaume de France. L’exposition du musée des Beaux-Arts de Tours, qui réunit une centaine de pièces, explore cet âge d’or de l’art tourangeau entre 1470 et 1520. Au travers d’enluminures et de sculptures principalement, elle met en évidence le rôle primordial des commanditaires et illustre le caractère diversifié de la production, que favorise la présence de fortes personnalités artistiques. 
 De Charles VIII à François Ier, à la faveur des séjours des rois de France et de la cour, Tours bénéficie d’une prospérité nouvelle et se peuple d’officiers royaux, tandis que marchands et financiers contribuent àl’imposer comme une capitale. Parallèlement à de grands chantiers de construction, la ville attire des artistes de haut rang, tels le sculpteur Michel Colombe ou Jean Fouquet, qui donnent une impulsion décisive à l’épanouissement d’un style tourangeau. 
 La présence de Jean Fouquet à Tours à partir des années 1450, au retour de son séjour italien, constitue sans nul doute le phénomène artistique le plus fécond qu’ait connu la ville au cours du XVe siècle. Son influence domine la peinture et se perçoit également dans la sculpture. Elle se traduit diversement selon les artistes, de l’emploi de certaines techniques, comme celle des rehauts d’or, au sens des volumes, de l’art des drapés vigoureux au simple emprunt de modèles.
 Dominant sans conteste la sculpture tourangelle vers 1500, Michel Colombe jouit de son vivant d’une grande fortune et de commandes royales, notamment auprès d’Anne de Bretagne. Travaillant à Bourges puis à Tours ou Moulins, il porte à un sommet l’art de la statuaire tourangelle, qui s’anime dans ses œuvres d’une vie nouvelle et d’une noblesse sereine. 
Célébré par ses contemporains et pourtant peu documenté, Jean Poyer fut profondément marqué par l’art de Fouquet, dont il assura la relève en développant un style caractéristique fortement teinté d’Italie. Deux séjours transalpins ont, semble-t-il, orienté son style, d’abord redevable de Mantegna, vers des effets audacieux annonçant le maniérisme. 
Jean Bourdichon donna pour Anne de Bretagne des Heures restées fameuses. Artiste protéiforme aux multiples talents, il a joui des faveurs royales pendant les quarante années de sa longue carrière. S’il s’inscrit dans la lignée de Fouquet, il sut toutefois s’affirmer par son goût de la perfection et son sens de l’ornement, et créer un langage esthétique raffiné.



Les articles :
Entretien avec les commissaires de l'exposition
Un foyer des arts au royaume de France
Jean Fouquet et Tours
Arrêt sur une oeuvre : Jean Fouquet, Pièta de Nouans
Le Maître de Jean Charpentier
Arrêt sur une oeuvre : La Vierge de pitié et deux donateurs
Jean Bourdichon
Arrêt sur une oeuvre : Les Heures de Louis XII de Jean Bourdichon
Arrêt sur une oeuvre : Christ bénissant et Vierge en oraison
L’attrait de Tours sur l’enluminure parisienne
Jean Poyer
Arrêt sur une oeuvre : Retable du Liget : Portement de Croix Crucifixion Mise au tombeau de Jean Poyer
Michel Colombe
Arrêt sur une oeuvre : Tombeau de Francois II et Marguerite de Foix de Michel Colombe
Les statues mariales
La sculpture à l'épreuve de l'Italie
Le Maître de Claude de France
Arrêt sur une oeuvre : La Nef de sainte Ursule

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Une page d'histoire de l'art
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Exposition

et un autre rappel, beau concert en perspective ce soir: article NR

Diabolus in musica à la cathédrale de Tours



Diabolus in musica a 20 ans cette année. Pour fêter cet anniversaire, l'ensemble de musique médiévale donne un très beau concert, samedi 17 mars, à la cathédrale Saint-Gatien de Tours. Il s'inscrit dans le cadre de la grande exposition « Tours 1500 » débutant samedi au musée des Beaux-Arts et rassemble les musiques écrites en hommage au grand musicien tourangeau Johannes Ockeghem : les chanteurs de Diabolus in musica y donneront quatre motets dédiés à « pater familias, des compositeurs de l'époque et une messe complète », explique Antoine Guerber, directeur artistique de l'ensemble basé à Tours et connu dans le monde entier.
Le concert de samedi est donc une belle façon d'écouter ces chanteurs d'exception. « La musique médiévale est très mal connue, continue Antoine Guerber. Les gens la pensent austère mais pas du tout. Elle est, au contraire, très variée puisque le Moyen Age, c'est mille ans de musique. Elle change d'un pays à l'autre, d'un siècle à l'autre.
« En France, on a un goût très affirmé pour cette période médiévale : les expositions marchent fort, l'architecture est prisée mais la musique, non ! C'est bien dommage ! »
Diabolus in musica est à voir à Tours, samedi, dans le cadre exceptionnel de la cathédrale Saint-Gatien. Ne manquez pas ce rendez-vous tourangeau, sinon vous seriez obligé d'aller en Turquie ou en Colombie, des pays où ils joueront cette année.
« Plorer, gémir, crier… » : requiem pour la voix d'or de Johannes Ockeghem, samedi 17 mars, à 20 h 30, cathédrale Saint-Gatien de Tours. Tarifs : 16 et 10 €. Réservations : tél. 02.47.42.13.37  et www.diabolusinmusica.fr

 Et toujours le catalogue de l'exposition à paraître à la fin du mois

catalogue exposition Tours 1500 capitale des arts



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