Au
cours de sa carrière, Jean Béraud multiplie les études peintes, dessinées ou
aquarellées de personnages généralement féminins, dont il anime ses
vues de Paris. Visibles en arrière de la figure principale, les éléments
de la composition, comme les fiacres, la silhouette de l'église de la
Madeleine, donnent à cette image un fort pouvoir d'évocation.
Elles constituent un riche répertoire
visuel dans lequel l'artiste puise matière à des mises en scène plus
ambitieuses par le format et le nombre de personnages.
Dans cette
œuvre, le traitement abouti de la jeune femme offre un contraste
séduisant avec le caractère ébauché du paysage urbain, que souligne le
recours à une palette limitée, déclinant les noirs et les gris, qui
n'est pas sans rapport avec celle utilisée par Caillebotte ou Manet dans
leur scènes parisiennes de la même période.
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Jean Beraud Parisienne place de la Concorde 1890 |
Une œuvre qui fait remonter des souvenirs des expositions parisiennes (L’impressionnisme et la mode à Orsay) , les toilettes, les ambiances, les élégantes...
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Jeune femme traversant le boulevard |
et les métiers d'autrefois, comme la modiste
et d'autres scènes hivernales
instantanés de la vie parisienne
je reviendrai sur d'autres thématiques chères à ce peintre et à ce blog... le théâtre en particulier!