Bérénice Magnard opéra de Tours

Bérénice

Tragédie en musique en 3 actes de Albéric MAGNARD (1911), Livret du compositeur d'après la tragédie de Jean Racine
Bérénice opéra de Tours

Direction : Jean-Yves Ossonce
Mise en scène : Alain Garichot
Décors : Nathalie Holt
Costumes : Claude Masson
Lumières : Marc Delamézière

Bérénice : Catherine Hunold
Titus : Jean-Sébastien Bou
Lia : Nona Javakhidze
Mucien : Antoine Garcin

Orchestre Symphonique Région Centre-Tours
Choeurs de l'Opéra de Tours et Choeurs Supplémentaires

Nouvelle coproduction décors, costumes et accessoires Opéra de Tours/Conseil Général d'Indre et Loire - Réalisée dans les ateliers de l'Opéra de Tours



Présentation du théâtre

D’après Racine, très librement adapté, Magnard compose son chef-d’oeuvre lyrique entre 1905 et 1909, et tourne le dos à l’opéra à la mode de son époque. Avec son exigence coutumière, il se réclame à la fois de la "musique pure", du "style wagnérien", et s’inscrit dans l’héritage monumental de Gluck et de Berlioz. Dans cet écrin d’une beauté sombre, où l’orchestre est protagoniste, tout est concentré sur la confrontation entre Titus et Bérénice, servis par Jean-Sébastien Bou, baryton et acteur d’exception, et Catherine Hunold, wagnérienne remarquée.
Cette production-évènement sera mise en scène par Alain Garichot, dans les décors de Nathalie Holt et les costumes de Claude Masson. Elle est coproduite avec le Conseil général d’Indre-et-Loire.
Hommage est rendu cette saison à Magnard, pour les cent ans de sa disparition : outre Bérénice, les concerts de musique de chambre proposent son Trio et sa Sonate pour violoncelle et piano. Une page rare de César Franck (Rédemption) est programmée dans la saison symphonique, avec le 2e Concerto de Saint-Saëns. Enfin, la Neuvième Symphonie de Mahler, contemporaine de Bérénice, clôturera la saison symphonique.


Mon petit mot:

Saluons une nouvelle fois la richesse de la programmation de l'opéra de Tours, de nous permettre de découvrir ce genre d'oeuvre, dont comme beaucoup sans doute, je n'avais jusque là jamais entendu parler.
Si le début m'a paru un peu long,  les partitions de cet opéra méritent vraiment de ressortir des tiroirs !

Une attention différente, même si l'on connaît par Racine entre autres cette histoire tragique d'amour impossible, de sacrifice, cette mise en musique, ces autres mots livrés aux personnages, cette façon de tout resserrer autour du duo Bérénice - Titus, fait ressortir toutes l'évolution des sentiments.
La Bérénice de Magnard est un peu différente de celle de Racine, s'y ajoute sa stérilité, ce qui renforce encore le drame. 
Des décors, de blanc et et de bleu, magnifiés par les lumières, épurés, tout comme la mise en scène, de la sobriété, une belle découverte!


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