Et je t'emmène de Niccolò Ammaniti / concours mois italien


En cette journée Niccolò Ammaniti pour le mois italien, grâce aux Editions Robert Laffont qui nous en offrent un exemplaire, voilà un livre que vous allez pouvoir gagner et découvrir à votre tour!

Règles de participation ultra-simple : vous laissez un commentaire pour dire que vous voulez jouer, et le dernier jour du mois, pour clôturer le challenge, un tirage au sort désignera l’heureux gagnant!
Une seule condition : avoir au moins deux participations à son actif à ce challenge, vous avez encore 15 jours pour le faire si ce n'est pas déjà le cas!
Bonne chance à tous!


Présentation :  Ti prendo e ti porto via
Laffont , mai 2015, Traduit par  Myriem BOUZAHER

Ischiano, un patelin de Toscane, de nos jours. Pietro sort à peine de l'enfance et déjà l'amour et la violence du monde lui tombent dessus. Entre des parents absents et des camarades de classe jaloux de son amitié avec la belle Gloria, fille de banquier et collégienne décomplexée, il n'a qu'une hâte : échapper au destin de berger que son père a prévu pour lui.
Graziano, lui, est né à Ischiano il y a maintenant quarante-quatre ans. Play-boy désenchanté, faux dur au coeur d'artichaut, ce fan des Gipsy Kings rentre au pays après des années de vie dissolue dans les clubs de Rome. Alors que tout les oppose, Flora, professeur au collège du village, femme fragile et introvertie, va tomber amoureuse de lui.

L'amour peut-il exister dans ce monde terne dominé par la trivialité ? Dans la chaleur, les moustiques et les tempêtes de pluie de Toscane, la fatalité pourrait avoir raison de tous.



Mon petit mot

Avec D'acier dont je vous parlerai dans quelques jours, voici une Italie bien loin de la carte postale.

Loin des sites touristiques et de la Dolce vita, les personnages vous happent et vous entraînent dans leur quotidien, plus noir que rose.

Ils sont touchants, cabossés, meurtris, maladroits (et certaines scènes deviennent d'ailleurs très drôles, de quoi alléger heureusement une atmosphère pas franchement comique à d'autres instants),  certains n'ont pourtant pas abandonné encore tout espoir et envie de s'en sortir, ni de croire en l'amour, ... mais la réalité hélas les rattrape...

De drames en fuites,  on a vraiment envie de " l’emmener"  loin de chez lui le petit Pietro, souffre-douleur qui n'est pas sans nous renvoyer à de biens réels cas de maltraitance et de violence, scolaire et familiale...
Je ne m'attendais pas à cette chute, et je pense que cette histoire restera bien ancrée dans ma mémoire.

J'ai été très touchée par certains personnages de ce texte, je pensais à eux dans la journée, en musique il y a quelques jours à l'occasion de Madama Butterfly : non, les promesses ne sont pas faites pour être tenues. 

Et puis il y a l'Italie, la société d'aujourd'hui, avec un kaléidoscope de personnages bien représentatifs, entre rêves de célébrités, crise sociale et morale, adolescence en perdition et absence de repères, la loi du plus fort règne, c'est cruel, et cela questionne.

Et il y aussi en prime quelques évocations culinaires sympathiques, la lagune, les sources thermales qui ajoutent un ancrage local intéressant.

Bref, une belle découverte pour moi de cet auteur que je ne connaissais pas!
J'ai encore La fête du siècle dans ma PAL, je lirai dans quelques temps!





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