WET° / NOUS ALLONS VIVRE COLLECTIF NIGHTSHOT

mise en scène collectif NightShot
lumière Anne-Laurence Badin et Clément Bertani
scénographie Alexandre Hulak et Mikaël Teyssié
son Edouard Bonnet et Alexandre Hulak
construction décor La Charpente résidence d'artiste à Amboise
dramaturgie Brice Carrois et Mikaël Teyssié

avec
Charlotte Barbier 
Clément Bertani
Pauline Bertani
Édouard Bonnet

Brice Carrois
Laure Coignard
Mikaël Teyssié


Vivre ou se laisser mourir ? Entre une maison et un studio de radio, des êtres, tiraillés entre leurs responsabilités et leurs envies d’ailleurs, revivent l’histoire d’Oncle Vania. Tchekhov, c’est bien. Mais NightShot nous propose un autre scénario. Nous allons vivre c'est la fin insidieuse de la jeunesse et des idéaux communs, c'est la mort d'un groupe et de début d'une vie nouvelle : au coeur de l'hiver subsiste la promesse d'un nouveau printemps.

Installé à Tours, le collectif NightShot est constitué d’anciens membres du JTRC, issus d’écoles supérieures d’art dramatique (École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier, École Régionale d’Acteurs de Cannes), et de Conservatoires de région (Tours, Bordeaux).



Mon petit mot

Pour ce dernier spectacle du festival WET, cette fois, ce sont des anciens du JTRC, du temps des créations de Gilles Bouillon, que nous retrouvons avec beaucoup de plaisir!

Les points de départ de cette création sont les thèmes qui traversent Oncle Vania d'Anton Tchekhov, transposés de nos jours, dans un groupe de jeunes gens, travaillant pour une radio. La découverte du décor place d'emblée la transposition dans notre univers... et cela fonctionne!

On retrouve les principaux personnages d'Oncle Vania et leurs caractéristiques, que l'on connaisse ou pas la pièce de départ, peu importe, les interrogations sont bien intemporelles. 
On décale l'angle de vue, mais les sentiments sont identiques. L'amour, les rêves, les déceptions, les trahisons...

Bref, une très bonne idée de transposition. Et en prime, on découvre l'envers du décor des émissions radiophoniques... et ce n'est pas triste!

Une très bonne idée que ce festival WET! Et bravo à tous ces jeunes talents prometteurs!

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