Libertango de Frédérique Deghelt

Né dans les années 1930 au sein d'une famille désemparée par son handicap, Luis se réfugie dans la musique. L'oreille collée à son transistor, il supporte tristesse et chagrin. Jeune homme, il croise le chemin d'Astor Piazolla puis de Lalo Schiffrin. Deux rencontres qui font basculer son destin : il deviendra chef d'orchestre.


Mon petit mot

De Frédérique Deghelt, j'avais beaucoup aimé "La vie d'une autre", je n'avais pas eu l'occasion de lire des suivants, je me rattrape avec la sortie en poche de Libertango!

Je garde un faible pour la première couverture :

Un roman à conseiller bien sûr en priorité aux mélomanes, pour se glisser dans le monde (cruel) de la vie d'un orchestre, les rivalités, les mesquineries, mais aussi les instants de grâce quand la communion se fait entre le chef, les interprètes, le public et qu'il ne reste plus que la musique...

Pour les autres, quelques parties seront peut-être un peu longues, mais le destin du héros est tel qu'on ne peut que s'attacher à ses pas... le vilain petit canard devenu un grand chef d'orchestre.

Mais avoir atteint son but ne le comble pas. Alors il cherche plus loin, plus haut, jusqu'à se perdre totalement et ne plus voir ceux qui l'entourent.
Un questionnement sur la vie universel.

Et puis il y a "l'orchestre du monde", et de très belles idées que l'on aimerait voir se développer dans la réalité, porter la musique là où elle montre toute son utilité, dans une salle de réveil d'hôpital, dans une banlieue défavorisée, sur les lieux décimés par des catastrophes... Redonner de l'espoir, redonner de la vie, apporter quelques instants d'apaisement, de joie, de partage... remettre de l'humanité et de l'égalité dans ce monde qui va si mal...

A écouter en musique bien sûr, de Piazolla à la discographie de Sergiu Celibidache par exemple.

Merci à Babelio!








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